Intervention de Laurence Rossignol

Séance en hémicycle du 20 janvier 2016 à 15h00
Questions au gouvernement — Politique familiale

Laurence Rossignol, secrétaire d’état chargée de la famille, de l’enfance, des personnes âgées et de l’autonomie :

Monsieur le député, la France continue d’être le pays d’Europe ayant les taux de natalité et de fécondité les plus élevés. Les taux français sont nettement supérieurs à ceux de bon nombre de nos voisins, nettement supérieurs à ceux de pays qui nous ressemblent pourtant beaucoup.

Notre politique familiale, que vous décriez, est donc une politique offensive, juste et équitable.

1 commentaire :

Le 21/01/2016 à 11:18, laïc a dit :

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Le seuil de renouvellement des générations est de 2.10 enfants par femmes. Autrement dit, la France n'est plus capable d'assurer le renouvellement de ses générations, puisque le taux de fécondité est passé à 1.96 enfant par femmes. Il est évident que la diminution de la prime à la naissance a eu son effet regrettable, tout comme une politique d'avortement ultra-permissive, qui ne prend plus en compte la détresse des femmes. Et pourtant, combien de femmes garderaient leur enfant si on prenait en compte justement cette détresse, afin d'y remédier par des aides financières ou un soutien psychologique ? Or, avec la politique gouvernementale et cette négation de l'état de détresse de la femme, celle-ci est livrée à elle-même, on ne lui proposera pas spontanément un rendez-vous à la consultation psychologique de PMI en cas de demande d'avortement, puisqu'il n'y a plus de demande à faire, elle devra faire l'effort d'y aller par elle-même, ce qui peut être difficile, alors que cette aide pourrait être proposée directement par l'Etat si celui-ci prenait en compte la situation de détresse avant l'avortement, et cela faciliterait évidemment cette accès à la consultation psychologique de PMI.

On ne peut pas admettre que les femmes pauvres ou battues aient la même possibilité d'accéder à l'avortement que les femmes équilibrées et riches, alors que la maltraitance et la pauvreté sont des facteurs d'inégalité et d'injustice que l'Etat doit combattre et qui ne permettent pas de mettre sur le même plan femmes pauvres et femmes riches dès lors qu'une demande d'avortement est enregistrée.

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