Intervention de Olivier Falorni

Séance en hémicycle du 27 janvier 2016 à 15h00
Nouveaux droits des personnes en fin de vie — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Falorni :

…mais, fervents défenseurs des libertés individuelles, nous voulons laisser la liberté de choisir, liberté qui est refusée en l’état actuel du texte. Ne vous méprenez pas, mes chers collègues : nous n’opposons pas soins palliatifs, sédation profonde et continue et aide active à mourir. Ces dispositifs doivent s’entendre comme des possibilités permettant de respecter les différents choix exprimés par les personnes en fin de vie. Car cette question ressortit à la dignité mais également à la capacité de l’humain d’endurer, ou non, la souffrance. Une souffrance qui n’est pas seulement physique, mais aussi psychologique. Comme l’avait rappelé le président de notre groupe, Roger-Gérard Schwartzenberg, lors du vote en deuxième lecture sur le point principal que nous rejetons, à savoir la sédation profonde – je le cite – « () cette sédation, dont M. Leonetti a reconnu qu’elle est en fait une anesthésie générale, provoque une perte de conscience maintenue jusqu’au décès, ce qui rend impossibles les derniers contacts du patient avec sa famille, alors qu’il aspire à décéder entouré de celle-ci, pour avoir un dernier échange avec elle. »

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