Intervention de Manuel Valls

Séance en hémicycle du 2 février 2016 à 15h00
Questions au gouvernement — Lutte contre le chômage

Manuel Valls, Premier ministre :

…pour tout faire afin de réduire le déficit de l’UNEDIC et aussi permettre le retour à l’emploi. Voilà ce qui est aujourd’hui de la responsabilité des partenaires sociaux. La ministre du travail l’a parfaitement rappelé : si, par malheur, cette négociation n’aboutissait pas, l’État prendrait pleinement ses responsabilités.

J’ai rencontré ce matin avec plusieurs membres du Gouvernement, d’abord à Matignon et, ensuite, lors d’un déjeuner à l’Élysée, l’ensemble des présidents de région. Je me suis donc entretenu, juste avant de venir à l’Assemblée nationale, avec le président des régions de France, M. Philippe Richert, car nous sommes en train d’élaborer pour les prochaines semaines un document conjoint qui prévoit de donner davantage de responsabilités aux régions dans le cadre de la législation actuelle, c’est-à-dire de la loi NOTRe, voire, s’il faut aller plus loin, dans le cadre d’une nouvelle législation. Il s’agit de permettre aux régions d’assumer et d’assurer pleinement leurs responsabilités dans le domaine du développement économique, de la formation, de l’accompagnement des chômeurs et de l’apprentissage. J’ai redit que nous devions être à l’écoute de l’ensemble des régions car, au-delà des couleurs politiques, nous avons une responsabilité, celle de tout faire pour lutter contre le chômage.

Dès lors, monsieur le député, au-delà des phrases, au-delà des commentaires, au-delà du cinéma, moi, ce qui m’intéresse, c’est la réalité, l’engagement de tous,

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