Intervention de Gilles Lurton

Séance en hémicycle du 2 février 2016 à 15h00
Économie bleue — Article 1er

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

…où un nouveau lycée maritime, le lycée Florence-Arthaud, vient d’être construit.

Ce domaine maritime est aussi un atout majeur qui, comme cela a été rappelé, représente actuellement un chiffre d’affaires de 69 milliards d’euros et plus de 300 000 emplois directs. La Bretagne, à elle seule, en compte 60 000.

Enfin, ce domaine maritime est un atout dont nous ne sommes pas conscients et dont nous ne savons pas pleinement profiter, faute d’une véritable politique de la mer.

Je salue à ce titre le travail effectué par Arnaud Leroy à travers cette proposition de loi pour l’économie bleue, qui sera sans doute le seul texte sur la mer de ce quinquennat.

Mais nous devons aller plus loin et considérer la mer comme un vecteur de développement de toutes les politiques économiques de notre pays. Avec le titre Ier, nous examinerons une série de mesures de simplification visant à renforcer la compétitivité de nos entreprises d’armement maritime. Je partage les dispositions de l’article 1er sur le jaugeage des navires : nous avons absolument besoin de sauvegarder des emplois dans un domaine en forte régression depuis plusieurs années. Il faut rappeler qu’entre 2006 et 2012, 4 000 emplois ont été supprimés dans le transport maritime et fluvial. Le nombre de navires de commerce battant pavillon français a également fortement diminué, avec une flotte de transport qui est passée de 219 à 179 navires. Nous devons pourtant être conscients que ces navires de commerce sont générateurs d’emplois à terre et que leur diminution entraîne de facto une régression non seulement des emplois de marins, mais également de tous les emplois à terre. Le secteur de la construction navale, notamment, a perdu plus de 7 000 emplois ces dernières années. C’est dire l’importance de l’emploi dans notre économie.

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