Intervention de Manuel Valls

Séance en hémicycle du 17 février 2016 à 15h00
Questions au gouvernement sur des sujets européens — Crise des réfugiés

Manuel Valls, Premier ministre :

Ne posez pas cette question au gouvernement français, monsieur Lequiller : avec le gouvernement allemand, par la voix de Bernard Cazeneuve et de Thomas de Maizière, nous ne cessons de demander la mise en oeuvre de ces décisions, car elles n’ont que trop tardé. Le Conseil européen des 18 et 19 février sera l’occasion de faire un point précis sur la mise en oeuvre de toutes les décisions qui ont été prises ou annoncées. Je rappelle que la responsabilité, dans cette affaire, est d’abord collective.

Comme elle le fait depuis le début de la crise, la France continuera évidemment à travailler de manière très étroite avec l’Allemagne. Nous devons le faire avec une exigence de réalisme et de vérité : c’est essentiel pour identifier ensemble les solutions efficaces et sortir de cette crise qui frappe l’Europe tout entière, et qui risque de lier le terrorisme et la crise des migrants. Cette crise oblige l’Europe, et donc la France, à défendre un véritable projet concernant les relations entre l’Europe et l’Afrique – vous y serez sensible, monsieur Marsaud.

À l’avenir, l’immigration viendra essentiellement d’Afrique – c’est déjà le cas aujourd’hui –, notamment d’Afrique de l’Ouest et du Sahel. Les pays du Sahel comptent 80 millions d’habitants aujourd’hui ; ils seront 150 millions demain.

1 commentaire :

Le 18/02/2016 à 11:43, laïc a dit :

Avatar par défaut

Ce sont des pays indépendants, ils doivent s'assumer. Ce n'est pas à la France d'éponger leur surplus démographiques.

Vous trouvez ce commentaire constructif : non neutre oui

Inscription
ou
Connexion