Intervention de Guillaume Larrivé

Séance en hémicycle du 1er mars 2016 à 15h00
Lutte contre le crime organisé le terrorisme et leur financement — Motion de rejet préalable

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

En 2012, en 2013, en 2014, en 2015, nous avons combattu ici avec constance des lois pénales funestes pour notre pays. Nous vous appelons à regarder la réalité en face, à rétablir les peines planchers, c’est-à-dire les peines minimales pour les délinquants récidivistes. Nous vous appelons aussi à abroger la loi de 2014 sur la contrainte pénale, qui consiste à demander à l’autorité judiciaire de ne pas punir d’emprisonnement un grand nombre de délinquants. Nous le faisons avec d’autant plus de conviction, chers collègues, que nous sommes convaincus qu’il existe des connexions entre la délinquance de droit commun et les dérives terroristes.

Avec l’ensemble des députés du groupe Les Républicains, nous vous proposons aussi des avancées juridiques opérationnelles très concrètes. Nous voulons que les détenus terroristes ne fassent pas l’objet du même régime d’aménagement et de réduction de peine que les délinquants de droit commun. Ces trois dernières années, 56 terroristes condamnés ont fait l’objet de mesures de libération anticipée ! Ce n’est pas raisonnable. Nous avons des propositions très fortes pour rompre avec cet état du droit qui n’est pas satisfaisant. Quant au régime d’emploi des armes par les policiers, les propositions utiles que nous faisons répondent à une demande très forte des acteurs de terrain.

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