Intervention de Philippe Vigier

Séance en hémicycle du 8 mars 2016 à 15h00
Questions au gouvernement — Droits des femmes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Permettez-moi tout d’abord, au nom du groupe UDI et de l’ensemble des parlementaires, de saluer la mémoire de Sophie Dessus. Chacun se souvient de son sourire, de son engagement, de son courage et de sa ténacité – j’ai encore en mémoire ses interventions lors des débats concernant la réforme territoriale.

Voilà aujourd’hui un peu plus de quarante ans qu’une femme extraordinaire, Simone Veil, montait à la tribune de l’Assemblée nationale. Militante infatigable de notre famille politique, elle a su conquérir des droits pour l’ensemble des femmes avec le texte sur l’interruption volontaire de grossesse qu’elle a défendu en 1975.

Chacun comprendra que, sur les bancs de notre groupe, ce 8 mars soit une date particulière.

D’immenses progrès, auxquels différentes majorités ont apporté leurs concours, ont été accomplis pour faire avancer les droits des femmes depuis 1975, mais chacun reconnaîtra que le chemin est encore long.

Ce chemin, je pense que nous pouvons l’emprunter sur tous ces bancs sans querelle, en dépassant les clivages et en défendant cinq priorités : parvenir enfin à l’égalité salariale entre les hommes et les femmes ; favoriser l’accès des femmes à toutes les responsabilités – la route est encore longue ; lutter implacablement contre toutes les violences faites aux femmes et contre la remise en cause assez régulière de leurs droits ; combattre les situations de précarité dont sont souvent victimes les femmes ; enfin, faire entendre la voix de la France dans le monde au moment où les femmes sont plus particulièrement victimes de la barbarie – je pense par exemple à la condamnation à mort d’Asia Bibi et au jugement qui l’attend prochainement.

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