Intervention de Catherine Lemorton

Réunion du 23 janvier 2013 à 9h00
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Lemorton, présidente :

Nous avons le plaisir d'accueillir au sein de la commission le docteur Réjean Hébert, ministre de la santé et des services sociaux du Québec. Je suis particulièrement heureuse de le recevoir pour ce qui est, pour notre commission, une première, puisque c'est la première fois que nous auditionnons un ministre étranger à l'occasion d'une visite officielle dans notre pays. Monsieur le ministre, vous êtes notamment accompagné par M. Michel Robitaille, délégué général du Québec à Paris.

Je tiens également à saluer la présence de notre collègue René Dosière, vice-président du groupe d'amitié France-Québec.

Monsieur le ministre, vous avez un parcours professionnel particulièrement riche, puisque vous êtes à la fois médecin, chercheur – vous avez consacré une grande partie de votre carrière à l'étude du vieillissement dans différentes instances que vous avez d'ailleurs contribué à mettre en place – et professeur – vous avez été doyen de la Faculté de médecine et des sciences de la santé de la grande Université francophone de Sherbrooke au sud du Québec. Par ailleurs, vous connaissez parfaitement notre pays, puisque vous avez obtenu un diplôme de gérontologie à l'Université des sciences sociales de Grenoble en 1981 et que, près de trente plus tard, vous êtes devenu conseiller scientifique de la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA), participant même à ce titre à l'un des groupes de travail mis en place en 2011 par le gouvernement précédent.

Vous avez été élu député en septembre 2012 sous l'étiquette du Parti Québécois et, celui-ci ayant remporté les élections, vous êtes depuis lors ministre de la santé et des services sociaux du Québec, tout en restant parlementaire ce qui constitue une particularité des institutions québécoises.

Nous sommes convenus que vous nous présentiez de manière synthétique les défis que rencontre le système de santé de votre province et que vous abordiez plus longuement deux questions qui nous préoccupent également, la dépendance et la santé mentale. Sur ce dernier point, je vous indique que notre commission a créé en son sein une mission d'information pour réfléchir à cette question et à l'avenir de la médecine psychiatrique en France.

Monsieur le ministre, vous avez la parole.

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