Je veux remercier les membres de la commission des Lois, et notamment son président Dominique Raimbourg, d'avoir accepté d'organiser ce débat sur la situation qui prévaut aujourd'hui à Calais et à Grande-Synthe. Comme vous, monsieur le président, j'ai une pensée pour Sophie Dessus : je veux dire ma grande tristesse et exprimer ma compassion à ses proches et à sa famille.
Je propose de vous présenter deux courts films qui rendent compte du travail que nous effectuons à Calais. Le premier vous permettra de découvrir le centre d'accueil provisoire (CAP) que nous avons mis en place et qui accueille actuellement 1 500 personnes. La présentation qui en est parfois faite est telle qu'il m'a semblé important que vous puissiez observer de vos yeux la manière dont il est organisé. Le second porte sur un des centres d'accueil et d'orientation (CAO) dans lesquels nous accueillons les personnes se trouvant à Calais et à Grande-Synthe qui relèvent du statut de réfugié. J'ai souhaité que vous voyiez la manière dont fonctionnent ces centres, car j'ai lu, ici ou là, que la France organisait la « déportation » des migrants. Cette accusation doit être combattue.