Intervention de Hervé Pellois

Séance en hémicycle du 16 mars 2016 à 15h00
Questions au gouvernement sur des sujets européens — Plan juncker

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Pellois :

Monsieur le secrétaire d’État aux affaires européennes, en juin dernier, le Parlement européen a adopté un plan d’investissement global et créé le Fonds européen pour les investissements stratégiques, qui doit permettre de mobiliser 315 milliards d’euros au service de la relance et de l’emploi. C’était un grand succès pour la France, qui demandait depuis 2012 qu’un plan européen soit lancé pour mettre fin à la spirale de la rigueur.

Ce plan, dit plan Juncker, doit devenir un moteur ambitieux pour le développement des grands projets d’infrastructures mais aussi de nos entreprises et de nos start-up. Cet outil est essentiel pour redonner du dynamisme et soutenir des projets innovants. Voilà neuf mois qu’il a été adopté, et nous en voyons les premiers résultats. Pierre Moscovici a annoncé que ce dispositif a permis d’attirer plusieurs dizaines de milliards d’euros d’investissements en Europe. Ces financements sont destinés à une économie porteuse d’emplois tournée vers l’avenir : les énergies renouvelables, les infrastructures numériques ou encore les transports sont les priorités retenues.

Nous avons le devoir de rappeler que l’Europe, loin d’être un problème, doit apporter des solutions. Le plan Juncker en fait partie, nous devons nous en féliciter, car il permettra de lutter efficacement contre le chômage. La France est le troisième pays destinataire de ce fonds, derrière l’Espagne et l’Italie. Monsieur le secrétaire d’État, pouvez-vous nous dire quelles sont les retombées concrètes du plan Juncker pour nos concitoyens ? Comment va-t-il se développer au cours des deux prochaines années ?

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