Intervention de Bernard Maurin

Réunion du 11 février 2016 à 9h00
Mission d'information relative au paritarisme

Bernard Maurin, ancien président de plusieurs commissions mixtes paritaires :

Hormis l'équipe de quatre ou cinq présidents à la DGT, tous les autres collègues sont volontaires et bénévoles – seuls leurs frais de transport sont pris en charge. De plus, il faut un « vivier », ce qui impose de ne pas être trop exigeant – pour l'avoir trop été, parfois, j'ai dû trouver un remplaçant très vite à un collègue qui avait « rendu son tablier ».

Je l'ai répété en vain à maintes reprises, le volontariat et le bénévolat pouvaient convenir lorsqu'il y avait trente ou quarante commissions mixtes nationales, voilà vingt-cinq ans. Mais depuis, leur nombre a triplé. Or, les 70 présidents de commission mixte exercent cette fonction en plus de leur travail habituel, parfois même au détriment d'une bonne relation avec leur hiérarchie qui ne voit jamais d'un bon oeil le fait de les voir partir une journée – a fortiori si ce président quitte sa province pour venir « faire du tourisme » à Paris. Cette organisation pose aussi le problème de la communication des comptes rendus des commissions car, sauf à l'avoir rédigé dans le train, le collègue, qui reprend son travail habituel dès son retour, tarde parfois à le rendre. Si cette fonction était exercée à temps plein, éventuellement pendant un certain temps et intégrée dans un réseau géré par la DGT, les exigences pourraient être différentes et les présidents travailleraient autrement.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion