Je vous remercie pour votre contribution.
Considérez-vous être bien dimensionné par rapport aux besoins de formation des salariés – protection contre le risque de chômage mais aussi capacité à évoluer professionnellement tout au long de la vie ? On critique souvent le gaspillage des fonds de la formation professionnelle, en pointant le fait que la formation professionnelle ne bénéficie pas à ceux qui en ont besoin, à savoir les chômeurs. Quelle est la part consacrée à la formation des demandeurs d'emploi dans les moyens que vous déployez – on sait qu'un chômeur sur dix n'est pas formé ?
Le paritarisme est caractérisé par son fractionnement : indemnisation-chômage, formation professionnelle, retraite, compte épargne temps sont gérés par des structures distinctes. On a le sentiment que la personne n'est pas au centre de ces dispositifs ou à tout le moins que son parcours professionnel est tronçonné. Peut-on imaginer des structures plus transversales ?
Quelles sont vos réflexions sur le compte personnel d'activité (CPA) ? Comment ont été mis en place le compte personnel de formation (CPF) et sa portabilité ? Quelle doit être selon vous l'articulation entre les deux ?
Comment accompagner une personne tout au long de sa vie ? Pour répondre à cette question, au-delà du FPSPP, ne serait-il pas utile de disposer d'une structure paritaire de négociation et de gestion qui pourrait assurer ce qu'on appelle la sécurité sociale professionnelle, c'est-à-dire suivre un parcours professionnel tout au long de la vie ?
Enfin, avez-vous travaillé sur le compte pénibilité dans les secteurs que vous représentez ? Quel peut être le rôle d'Uniformation en la matière, puisqu'une fongibilité est prévue avec les actions de formation notamment ?