Je regrette à nouveau la tenue de ce débat ; la réorganisation de l'élection présidentielle ne constitue pas une priorité, surtout à un an du scrutin. Il ne faut pas examiner dans l'urgence ces dispositions, même si certaines présentent un intérêt certain.
Illustration de cette précipitation, nous allons probablement modifier de manière substantielle les propositions transmises par le Sénat, alors que la séance publique est prévue dès demain matin. J'espère toutefois que nous parviendrons à élaborer un meilleur texte, mais l'organisation des débats ne nous protège pas de commettre une bourde – il y en a déjà eu – que l'on ne pourra rectifier d'ici l'élection présidentielle de 2017.