Intervention de Paul Molac

Réunion du 23 mars 2016 à 9h00
Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la république

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

Dénoncer la précipitation est un exercice de style qui a ses limites, puisqu'elle est ici toute relative : c'est la deuxième fois que nous examinons ce texte, dont le Sénat a également débattu. Chacun est donc, je crois, éclairé. De plus, ces propositions de loi proposent un toilettage, rien de plus. Là encore, relativisons.

Je demeure pour ma part attaché à l'égalité du temps de parole plutôt qu'à l'équité – comme tous les représentants de partis un peu moins nombreux que d'autres.

On regrette que les gens n'exercent plus leur droit de vote. C'est aussi leur responsabilité et leur choix. Mais ils ne veulent pas non plus, je le souligne ici, voter pour un parti où l'on est dirigeant de père en fille et en petite-fille, et qui se propose de nous ramener à l'Ancien Régime.

Le problème que nous rencontrons est plus complexe : comment comprendre une actualité pléthorique et souvent anxiogène ? Comment éviter les manipulations, sinon par l'éducation du peuple ?

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