Je voudrais revenir sur une question que j'ai déjà posée aux représentants des sapeurs-pompiers de Paris et du SAMU. Avez-vous établi une typologie des blessures ? Quand aurez-vous achevé le travail d'autopsie ? Autrement dit, êtes-vous en mesure de savoir combien de personnes auraient pu être sauvées si les secours étaient arrivés plus tôt ? C'est la question de fond qui se pose, pas seulement pour la soirée du 13 novembre, mais aussi pour la gestion d'autres attentats de ce type.
Professeur Bertrand Ludes. La typologie est faite, elle est incluse dans nos rapports d'autopsie. D'ici à la fin du mois d'avril, ce travail sera complété.