Intervention de Georges Fenech

Réunion du 16 mars 2016 à 16h00
Commission d'enquête relative aux moyens mis en œuvre par l'État pour lutter contre le terrorisme depuis le 7 janvier

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGeorges Fenech, président :

Nous solliciterons le parquet pour savoir s'il est possible de nous communiquer ces informations.

Pourriez-vous nous en dire plus sur vos méthodes d'identification et évoquer les difficultés que vous avez pu rencontrer ?

Professeur Bertrand Ludes. L'identification est de la responsabilité de l'unité de police d'identification des victimes de catastrophes (UPIVC), qui se divise en une cellule ante-mortem et une cellule post-mortem. En ce qui nous concerne, nous concourons aux données post-mortem. Les enquêteurs, de leur côté, relèvent l'ensemble des signes primaires et secondaires – cicatrices, tatouages, empreintes digitales, empreintes génétiques, odontogrammes. Ce sont ces équipes qui présentent ensuite au magistrat les identifications, auxquelles nous adjoignons des constatations médicales pour que ce dernier puisse signer le permis d'inhumer. Il s'agit donc d'un travail d'équipe.

Les difficultés sont toujours liées au nombre de personnes, à l'altération éventuelle des corps et à la connaissance des éléments ante-mortem. Des équipes de l'UPIVC relèvent auprès des familles des éléments pour établir une fiche ante-mortem. Concomitamment, nous réalisons des fiches post-mortem avec les enquêteurs. Et c'est la comparaison des deux fiches qui permet d'établir l'identification.

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