Intervention de Barbara Pompili

Séance en hémicycle du 29 mars 2016 à 9h30
Questions orales sans débat — Desserte de la gare de saint-maixent-l'École

Barbara Pompili, secrétaire d’état chargée de la biodiversité :

Madame la députée, en 2017, la mise en service de la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique va permettre d’assurer des liaisons entre Paris et Bordeaux en un peu plus de deux heures, et ainsi une meilleure desserte globale du grand sud-ouest de la France. Elle contribuera à une mobilité plus respectueuse de l’environnement, conformément aux orientations de la transition écologique et énergétique.

La desserte des territoires concernés fait l’objet d’une concertation avec les collectivités depuis la fin de l’année 2014, dans l’objectif de traduire pleinement le bénéfice de la mise en service de la LGV Tours-Bordeaux pour tous les voyageurs. À cet effet, le groupe SNCF a missionné Jean Auroux comme facilitateur de cette concertation. À la suite des nombreuses réunions locales qu’il a menées, il a remis son rapport en juin 2015, lequel a servi de fondement à la définition des TER, en lien avec les régions, autorités organisatrices de ces services. Il s’agit maintenant de finaliser les derniers aspects de la desserte.

S’agissant plus particulièrement de la desserte de la gare de Saint-Maixent-l’École, la SNCF envisage à ce stade, comme vous l’avez dit, de passer pour le service annuel 2017 de sept TGV quotidiens directs en provenance ou à destination de Paris à quatre, constatant que la moitié des quatre-vingt-dix voyageurs quotidiens qui empruntent aujourd’hui ces sept TGV se concentrent sur deux trains uniquement, un le matin et un le soir. En termes de desserte TGV, je rappelle par ailleurs que la SNCF dispose d’une autonomie de gestion et qu’il lui appartient donc de décider seule des dessertes qu’elle souhaite mettre en place, dans le respect des contraintes techniques, économiques et commerciales auxquelles elle est confrontée.

Néanmoins, la mission de Jean Auroux et l’échange mené avec les élus concernés ont confirmé la nécessité de concentrer les efforts sur ces dessertes directes, et ont permis d’améliorer le projet initial en proposant notamment une arrivée à Paris plus matinale, aux alentours de huit heures trente, et un dernier départ de la capitale vers dix-huit heures. Cela permettra de proposer un aller-retour dans la journée au départ de Saint-Maixent-l’École, avec une meilleure amplitude horaire qu’aujourd’hui et des temps de parcours amélioré d’environ vingt minutes. Je rappelle que la liaison entre Saint-Maixent-l’École et Paris est également assurée par de nombreuses possibilités de trajets en correspondance à Poitiers. L’offre définie par la région, autorité organisatrice des TER, prévoit ainsi de compenser la diminution du nombre de TGV directs par au moins quatre allers-retours complémentaires en correspondance répartis sur la journée, offrant un temps de parcours global proche de celui qui est proposé aujourd’hui. La qualité de l’offre ferroviaire de Saint-Maixent-l’École doit être envisagée en fonction de l’ensemble de ces éléments.

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