Intervention de Marie-Hélène Fabre

Réunion du 23 mars 2016 à 11h00
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Hélène Fabre :

Monsieur le directeur de la CNAOC, je partage tout à fait vos inquiétudes sur les risques qui pèsent à l'heure actuelle sur la filière viticole en raison des dérégulations au niveau européen et des craintes que cette filière puisse servir de variable d'ajustement dans les négociations sur le TTIP.

Je veux saluer le travail effectué par M. Matthias Fekl au plan européen et celui de notre ministre de l'agriculture qui, dans ce cadre, nous a toujours accompagnés.

Le Parlement français s'est également mobilisé sur la simplification. Même si la Commission européenne semble faire machine arrière, nous devons rester très vigilants : la négociation peut se rouvrir à n'importe quel moment. L'initiative que j'ai prise avec mes collègues du groupe Socialiste de déposer une proposition de résolution dans ce sens permet au Gouvernement de se prévaloir de l'appui important du Parlement français.

Ma question rejoint celles de Mme Marie-Noëlle Battistel et de M. Lionel Tardy. Les IGP et les AOP pourraient-elles faire partie d'une négociation a minima ou a maxima dans le cadre de la négociation du TTIP ?

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