Intervention de Arnaud Richard

Réunion du 29 mars 2016 à 16h00
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Richard :

Non seulement l'absence de concertation a nui au dialogue social, mais la présentation d'un second projet de loi a mis à mal la crédibilité de l'exécutif et de la majorité, et, de vous à moi, jette l'opprobre sur l'ensemble de la classe politique.

Au groupe Union des démocrates et indépendants, vous le savez, nous croyons à la démocratie et au dialogue social, qui constituent des leviers puissants pour moderniser et réformer notre pays. Ces outils de négociation et de compromis permettent de privilégier une approche globale des questions soulevées par les imperfections, réelles, de notre système et de prendre en compte l'ensemble des enjeux : la protection des salariés et la sécurisation des parcours professionnels, l'amélioration de la compétitivité, l'anticipation des mutations économiques et sociales.

Nous sommes convaincus qu'il faut faire évoluer notre code du travail, mais comment ne pas regretter que le Gouvernement choisisse la dernière année du quinquennat, alors qu'il aurait pu engager cette réforme bien plus tôt ? Depuis le début du quinquennat, le groupe Union des démocrates et indépendants propose sans succès des mesures concrètes afin de réformer le marché du travail et de renforcer le champ de la négociation collective.

Je ne m'attarderai que sur quelques articles – nous ne serons pas sans nous revoir, madame la ministre.

S'agissant, d'abord, de l'article 1er, la feuille de route et la composition de la commission de refondation sont au mieux – le rapporteur l'a dit – floues et inexploitables.

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