Intervention de Michèle Delaunay

Réunion du 6 avril 2016 à 9h00
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Delaunay :

Cet amendement vise à porter de deux à cinq jours la durée du congé exceptionnel dans le cas du décès d'un enfant. Une convention, un accord d'entreprise ou de branche ne pourra prévoir un seuil inférieur.

Cet amendement est dans le prolongement d'une proposition de loi adoptée par l'Assemblée nationale le 23 novembre 2011 et par le Sénat le 1er avril 2015. Le décès d'un enfant est un moment extrêmement douloureux. Chaque année en France, près de 8 000 enfants et jeunes décèdent avant d'atteindre vingt-cinq ans, et près de deux tiers de ces décès sont dus à l'évolution d'une maladie – toujours la même dans la majorité des cas : 37 % touchent les enfants de moins d'un an, 18 % des enfants d'un an à quatorze ans, 45 % des adolescents.

Il est peu compréhensible que le congé pour décès d'un enfant soit plus court que le congé pour mariage. Un congé de moins de cinq jours ne permet même pas d'organiser l'inhumation et laisse les parents dans un état de totale sidération. Je vous invite à donner aux Français un signe de compréhension et de compassion.

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