Intervention de Frédéric Barbier

Réunion du 27 avril 2016 à 9h30
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Barbier :

Je salue mes anciens collègues, puisque j'ai appartenu – et j'appartiens encore – à cette belle entreprise qu'est EDF.

La façon dont une entreprise traverse les crises dépend souvent des choix stratégiques qu'elle fait. Je l'ai vu sur mon territoire avec Peugeot. Vous avez raison d'évoquer ces choix stratégiques, et la Représentation nationale doit s'y intéresser.

Je souhaiterais vous entendre sur l'ensemble de la chaîne de l'énergie, c'est-à-dire sur la production, le transport et la distribution. J'avais fait remarquer au ministre Emmanuel Macron qu'on s'apprêtait à ne pas renouveler 3 500 postes au sein de ces entreprises, soit 5 % des effectifs salariés. Dans d'autres pays, on observe certains développements dont je voudrais savoir si EDF pourrait les intégrer dans sa stratégie. Je pense, par exemple, à l'accumulation. Je ne me résous pas à l'idée que nous ne soyons pas à la pointe de la recherche et du développement en la matière, et que la Chine ou les États-Unis prennent de l'avance sur nous, comme cela a été le cas pour le photovoltaïque.

Dans le secteur de l'éclairage public, par exemple, pourrions-nous jouer un rôle ? Est-il possible de s'investir en la matière ?

En général, on demande à une entreprise d'entreprendre, de se développer et de donner du travail. Voir un grand groupe comme EDF ne pas renouveler 3 500 postes ne me convient pas. Je préférerais que l'entreprise ait un vrai projet de développement. Y a-t-il, à votre avis, des développements possibles autres que ceux que nous connaissons aujourd'hui ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion