Intervention de Jean Viansson-Ponté

Réunion du 25 avril 2016 à 14h30
Commission d'enquête relative aux moyens mis en œuvre par l'État pour lutter contre le terrorisme depuis le 7 janvier

Jean Viansson-Ponté, président du Syndicat de la presse quotidienne régionale, SPQR :

Il n'y a rien de contradictoire entre les opinions que je défends et vos propos. L'autorisation préalable n'existe plus depuis la fin du Second Empire, et il me paraît normal que nous n'ayons pas à demander la permission avant de publier quelque chose. Que l'on exerce en revanche notre métier avec le sens des responsabilités et que la loi soit appliquée me paraît une évidence ; il faut faire en sorte que ceux qui violent la présomption d'innocence ou se rendent coupables de diffamation soient systématiquement condamnés. Quant à censurer la presse comme pendant la Première Guerre mondiale, cela me paraît excessif. Nous préférons défendre la loi de 1881 et la responsabilité de l'éditeur, puis de l'auteur. Mais je précise que les exemples que vous avez évoqués ne paraissent pas concerner les journaux que je représente.

J'ajoute qu'une grande part de l'information ou de la pseudo-information qui circule aujourd'hui sur le net ne provient pas de la presse, mais d'un univers où toutes les manipulations et toutes les dérives sont possibles sans que les dispositifs que vous proposez puissent y mettre un terme.

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