Intervention de Yves Albarello

Séance en hémicycle du 3 mai 2016 à 15h00
Nouvelles libertés et nouvelles protections pour les entreprises et les actif-ve-s — Motion de rejet préalable

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Albarello :

Madame la ministre, vous l’aurez compris, la loi que vous nous présentez aujourd’hui est mauvaise et ne réglera en rien la maladie mortelle qui ronge notre pays depuis des année, à savoir le chômage, comme l’a si bien dit notre collègue Jean-François Copé en défendant sa motion de rejet préalable. Pratiquement tous les pays européens – l’Allemagne, la Grande-Bretagne, l’Autriche, les Pays-Bas et l’Italie – ont réglé le problème du chômage. Il suffit, pour le vérifier, de consulter le site de l’OCDE. Nous sommes parmi les derniers cancres à traîner un taux de chômage aussi élevé et une durée moyenne de chômage plus longue qu’ailleurs.

Comment vouloir mener la bataille de l’emploi pour inverser la courbe du chômage en proposant à notre assemblée un texte aussi médiocre ? Pourquoi vouloir faire compliqué quand on peut faire simple ? Pourquoi ne pas appliquer ce qui marche ailleurs ?

Madame la ministre, le rêve de tout entrepreneur n’est pas de licencier, mais d’avoir l’effectif qui corresponde le mieux à son activité. Les entreprises rechignent à embaucher, à cause d’une législation étouffante qui les en dissuade, alors que notre pays compte plus de six millions de chômeurs. Malheureusement, ce n’est pas votre projet de loi qui va résoudre ces problèmes, car nous sommes très loin de la vraie réforme du marché du travail que les Français attendent.

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