Intervention de Audrey Azoulay

Séance en hémicycle du 4 mai 2016 à 15h00
Questions au gouvernement — Statut des intermittents du spectacle

Audrey Azoulay, ministre de la culture et de la communication :

Pour la première fois, ces organisations ont eu les clés de la négociation. Elles ont trouvé un point d’équilibre répondant, comme vous l’avez rappelé, à des revendications soulevées depuis 2003. Grâce à des efforts consentis de part et d’autre, que vous avez rappelés, cet accord contribuera également à réaliser des économies, dans l’intérêt général de l’assurance chômage et donc de façon responsable.

Il est historique, enfin, parce qu’il s’inscrit dans une politique du Gouvernement qui a mis l’emploi artistique et culturel au coeur de ses préoccupations. Il faut le redire : l’intermittence n’est pas un métier. Derrière l’intermittence, il y a des artistes, des techniciens, qui contribuent chaque jour, dans nos territoires, à la vitalité artistique et économique du pays.

C’est pour soutenir l’emploi que le Premier ministre avait annoncé, dès l’an dernier, la possibilité de créer un fonds de dotation de 90 millions d’euros annuels, qui soutiendra l’emploi culturel, dans le secteur du spectacle vivant mais aussi enregistré. Il contribuera à pérenniser des emplois aujourd’hui intermittents. Je réunirai, le 18 mai prochain, un conseil national des professions du spectacle pour échanger sur les conditions de mise en oeuvre de ce fonds.

Quant à l’accord, vous le savez, il est en cours de chiffrage par le comité d’experts prévu par la loi. Dès la fin du mois, il sera transmis au niveau interprofessionnel. Je suis persuadée que les gages donnés à la fois par le secteur et par le Gouvernement mettront chacun devant ses responsabilités.

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