Intervention de Renaud Gauquelin

Séance en hémicycle du 4 mai 2016 à 15h00
Nouvelles libertés et nouvelles protections pour les entreprises et les actif-ve-s — Article 1er

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRenaud Gauquelin :

Vous voudrez bien pardonner la qualité de mon intervention : je ne suis qu’un élu local – j’ai été pendant vingt ans maire et conseiller général. Ici, en séance publique, les débats sont bien plus longs, passionnés et vifs que dans nos collectivités territoriales ; mais nous autres maires savons quand même faire travailler ensemble des personnes d’opinions très différentes : nous savons, par exemple, faire travailler ensemble les missions locales et Pôle Emploi, ce qui n’est pas toujours facile…

Il me semble qu’entre ce qu’a proposé le Gouvernement, l’examen extrêmement approfondi du texte qu’a fait la commission des affaires sociales, avec la présidente et le rapporteur, et le travail effectué dans les groupes parlementaires et dans les autres commissions, soit au total quelque chose comme cent heures de discussions, il devrait y avoir de quoi avancer un peu plus rapidement qu’aujourd’hui et trouver un compromis.

En effet, entre le projet de loi deuxième version – et Dieu sait, si j’ose dire, que je n’étais pas partisan de la première version, tant s’en faut – et les amendements déposés, qui sont d’ailleurs au nombre non pas de 5 000, car il y a des redites, mais plutôt de 2 000 ou 3 000, nous devrions pouvoir déboucher sur un texte qui, s’il n’est pas parfait, nous sortirait de la situation actuelle. En effet, les Français ne comprendraient pas que nous n’arrivions pas à modifier les choses dans le respect dû aux salariés et aux entreprises. Je suis de ceux qui pensent que l’emploi viendra des petites et moyennes entreprises, et pas seulement de la fonction publique et des emplois aidés, et qu’il viendra aussi des forces syndicales ; pour ma part, je me refuse à qualifier certaines de « réformistes » et d’autres de « non réformistes », mais il se trouve que certains syndicats sont viscéralement contre le texte et d’autres viscéralement pour.

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