J'ai l'impression que tout cela n'est pas du meilleur goût. En effet, l'amendement prévoit que « la remise de la déclaration d'intérêts donne lieu à un entretien déontologique du membre du Conseil constitutionnel avec le président ». Soit, mais nous-mêmes, que je sache, quand nous remettons notre déclaration, nous ne sommes pas soumis à un entretien personnel. Bien plus, cet entretien « peut être renouvelé à tout moment, à la demande de l'intéressé ou du président du Conseil constitutionnel » ! J'imagine que si ce type de disposition avait été en vigueur, quand on sait les sentiments d'amitié qu'ils se vouent, le président Jean-Louis Debré aurait convoqué M. Sarkozy toutes les semaines…