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Comme François Rochebloine, je suis plutôt un bon mangeur, mais j'aime les animaux ! Élu rural, je rencontre dans ma circonscription beaucoup d'éleveurs très soucieux du bien-être de leurs bêtes – pour des raisons diverses d'ailleurs. Mais il y a des excès, des abus, des erreurs, qu'il faut corriger. Il faut tout faire pour le bien-être de l'animal, jusqu'à la phase ultime.
La question du végétarisme est différente ; elle est de nature économique, cela vient d'être dit, mais surtout culturelle. Si une centaine de milliers de nos compatriotes sont végétariens, une grande majorité ne l'est pas. À mon sens en tout cas, notre rôle est de trouver un équilibre pour que les animaux souffrent le moins possible et vivent aussi bien que possible.
Comment verriez-vous la reconversion de la filière de l'élevage, puisque c'est au fond ce que vous défendez ? Vous avez parlé de transparence et d'étiquetage : pouvez-vous aller plus loin sur ce sujet ? On peut en effet penser qu'il revient au consommateur final de prendre la décision, en toute connaissance de cause.
Je rejoins enfin notre rapporteur sur la formation : dans ce domaine comme dans d'autres, c'est sans doute le meilleur moyen d'éviter les dérapages que vous avez mis en évidence.