Merci de ces alertes. Consommer ou pas de la viande est l'affaire de chacun ; ce n'est assurément pas l'objet de cette commission d'enquête. Les conséquences de la surconsommation de viande sur la santé mais aussi sur l'environnement sont néanmoins de plus en plus évidentes : à l'occasion du sommet de Copenhague, un appel avait été lancé pour l'instauration d'une journée hebdomadaire sans viande.
S'agissant des salariés, je plaide pour un examen sérieux de leurs conditions de travail, particulièrement dures. Comment se fait la sélection du personnel ? Elle doit être rigoureuse, même si les candidats ne se bousculent sans doute pas au portillon. Nous devons aussi nous pencher sur la formation et sur l'encadrement – dont vos enregistrements montrent les lacunes.
La traçabilité s'arrête aujourd'hui à la porte de l'abattoir ; or le consommateur est en droit de savoir. Pourriez-vous préciser vos préconisations sur ce point ?
En ce qui concerne précisément l'abattoir de Mauléon, situé dans le département dont je suis l'élue, de combien d'heures d'enregistrement disposez-vous ? Pouvez-vous revenir sur la question de l'abattage sans étourdissement ?