Je voudrais revenir sur le cas de l'abattoir du Vigan, situé dans ma circonscription. Je ne pense pas que les cadences y soient en cause. Ils travaillent beaucoup pour de petits producteurs, pour des circuits courts. Les volumes sont bien moins importants qu'à Alès, par exemple.
Vous avez mis des caméras un peu partout. De combien d'heures de vidéos disposez-vous, par rapport à ce que vous avez montré ?
Vous avez dit que le consommateur ne paie pas le vrai prix de la viande. En agriculture, on a l'habitude de crises liées à ce problème. Mais vous avez aussi dit que les autres abattoirs européens sont dans une situation similaire : si l'on prend des mesures chez nous, des problèmes de concurrence se poseront, car nos prix augmenteront. On connaît les paradoxes qui ont mené à faire abattre à la frontière allemande des cochons bretons par des ouvriers polonais… Il me paraît nécessaire de réfléchir à l'échelle européenne.