Intervention de Brigitte Gothière

Réunion du 27 avril 2016 à 16h00
Commission d'enquête sur les conditions d'abattage des animaux de boucherie dans les abattoirs français

Brigitte Gothière, porte-parole de l'association L :

Oui. Les reprises de conscience ou l'utilisation du crochet pour achever d'étourdir les animaux sont des phénomènes que l'on voit tous les jours. C'est vraiment routinier. De la même façon, l'utilisation d'un box d'immobilisation prévu pour un seul bovin pour deux ou trois veaux est tout à fait habituelle. Les « pétages de plomb » des ouvriers sont heureusement moins fréquents : un ouvrier qui, comme au Vigan, s'amuse avec les pinces électriques, cela n'est arrivé qu'une fois.

Quant à la question européenne, d'autres enquêtes similaires existent. Au Royaume-Uni se déroule actuellement une grande campagne en faveur de l'installation de caméras dans les abattoirs : Say Yes To Slaughterhouse CCTV. Une grande enquête a également été publiée en Autriche, en novembre 2015 : on y observe, comme chez nous, des pratiques non réglementaires et d'autres, tout à fait réglementaires, mais absolument choquantes.

M. Morel-A-L'Huissier nous demande qui nous sommes et qui nous finance. Nous sommes un ensemble de personnes très différentes… Le « noyau dur » de L214 compte aujourd'hui une vingtaine de personnes ; nous devions être une dizaine de fondateurs. Nous avons, je l'ai dit, environ 14 000 adhérents. Nous venons d'horizons très divers : j'étais professeur d'électricité.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion