Intervention de Christophe Sirugue

Réunion du 17 mai 2016 à 16h15
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Sirugue :

Le plan de lutte contre la pauvreté comporte un volet consacré à l'enfance et à la famille, car la précarité concerne bien souvent les femmes, particulièrement celles qui sont chefs de familles monoparentales. Vous l'avez souligné, des avancées significatives ont eu lieu avec l'augmentation de l'allocation de soutien familial et le complément familial majoré, et aussi grâce à la création de la garantie contre les impayés de pensions alimentaires – dont j'aimerais savoir, bien que son entrée en vigueur soit très récente, quels sont les effets. D'autre part, l'accueil d'enfants des familles pauvres dans les crèches est d'une importance cruciale pour favoriser l'insertion professionnelle des femmes chefs de famille.

Enfin, la scolarisation des enfants âgés de deux ans est un enjeu politique dont j'ai constaté dans ma circonscription qu'il peut ne pas être partagé par les mairies. Ainsi, une certaine municipalité a refusé un projet de ce type pourtant défini par l'équipe pédagogique sans demander de moyens supplémentaires à la commune, et l'Éducation nationale a finalement renoncé à l'appliquer. Qui donne l'impulsion nécessaire pour conduire cette politique publique indispensable ? Confrontée au manque d'ambition de certaines collectivités, l'Éducation nationale doit-elle systématiquement s'effacer ?

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