Intervention de Philippe Kemel

Réunion du 18 mai 2016 à 9h30
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Kemel :

Les élus se préoccupent du développement du commerce de centre-ville, car c'est un élément de cohésion sociale.

Cernés par le commerce d'enseignes et de franchises, les magasins indépendants qui exercent dans les coeurs de ville ont une rentabilité particulièrement faible, souvent obérée par le niveau des loyers, qui reste élevé même lorsqu'il n'y a plus de commerces.

Que peut-on faire en matière d'encadrement des loyers ? Peut-on mettre en place, sur délibération municipale ou intercommunale, des dispositifs pour les maîtriser ? Faute de cela, nous serions amenés à municipaliser les centres-villes en préemptant soit des immeubles, soit des fonds de commerce, ce qui engendre des dépenses conséquentes pour les villes. Par ailleurs, le FISAC est insuffisant. Quelle proposition pouvez-vous faire en la matière ?

Dans ma ville, nous avons dépensé, depuis quatre ans, environ 2 millions d'euros pour le coeur de ville. Nous avons développé des pépinières commerciales, innové, proposé aux commerçants une aide à la gestion, mais tout cela reste particulièrement fragile.

Connaissez-vous des exemples de coeurs de ville où la grande distribution serait venue se réimplanter, créant ainsi le lien entre petit commerce et grande distribution, cette dernière ayant l'avantage d'amener la clientèle ?

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