Intervention de Jean-Vincent Placé

Séance en hémicycle du 24 mai 2016 à 15h00
Statut des magistrats et conseil supérieur de la magistrature - modernisation de la justice du xxie siècle

Jean-Vincent Placé :

Madame la députée, vous avez évoqué à juste titre la rationalisation que connaissent les services de la Direction générale des finances publiques – DGFIP – dans chacun de nos territoires. Elle n’est du reste pas sans raison, car les contacts au guichet ne représentent plus que 55 % des contacts, le reste se répartissant entre 35 % par téléphone et 10 % par courriel. La DGFIP a donc considérablement renforcé son offre de services en ligne et professionnalisé ses services téléphoniques, en développant notamment des centres d’appels.

Dans le même temps, elle veille à offrir une qualité de service élevée à tous ses usagers, tout en améliorant les conditions de travail de ses agents. Elle doit donc notamment tenir compte, dans l’organisation de ses services, de la segmentation grandissante de ses différents publics, qui requiert une plus grande spécialisation. Seules des équipes plus concentrées et d’une taille plus significative sont donc à même d’assurer ces services tout en offrant aux agents de meilleures conditions de travail.

Ainsi, comme vous le savez particulièrement dans votre beau département du Lot, le resserrement du réseau des trésoreries en milieu rural vise précisément à constituer des équipes plus étoffées en multipliant les moyens des postes concernés et en spécialisant les équipes dans l’exercice des missions, de façon à renforcer leur expertise.

Je savais que cette partie de la réponse ne vous plairait pas beaucoup mais, dans chacun des deux cas évoqués – il s’agit en effet de la fusion de deux sites –, on trouve un agent et un comptable. C’est dans cette perspective que la Direction générale des finances publiques a jugé utile de recourir à une méthode douce – même si elle ne l’est peut-être pas assez à votre gré –, avec la généralisation de la déclaration en ligne, laquelle ne répond pas à une simple logique comptable, mais est aussi la résultante d’une démarche de service vis-à-vis de l’usager.

En revanche, puisque vous m’interpellez et que j’ai moi-même saisi la Direction générale des finances publiques et le cabinet du ministre Michel Sapin, je leur demanderai de se rapprocher de vous pour voir dans quelle mesure il est possible d’étudier à nouveau ce dossier.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion