Intervention de Daniel Delzescaux

Réunion du 25 mai 2016 à 18h00
Commission d'enquête sur les conditions d'abattage des animaux de boucherie dans les abattoirs français

Daniel Delzescaux, directeur de l'interprofession nationale porcine, INAPORC :

Sur le premier point, les images diffusées montrent l'illégalité la plus totale. Les textes réglementaires définissent bien la notion de bien-être. S'il y a trente ans, celle-ci n'était pas au coeur des préoccupations, depuis, les mentalités et les textes ont évolué pour mieux garantir le bien-être des animaux tout au long de leur vie jusqu'à l'arrivée à l'abattoir. Aujourd'hui, toutes les filières ne sont pas intégrées ; nous sommes donc obligés de proposer des dispositifs adaptés aux différentes situations ; dans une filière intégrée, le dialogue est peut-être plus facile entre les différents maillons ; dans une filière moins intégrée, c'est plus du « B to B ». Les gens se réfèrent avant tout à ce que prévoit la réglementation. D'autres questions liées au bien-être peuvent faire l'objet de cahiers des charges. Mais, aujourd'hui, toute la production n'est pas soumise à ce type de cahier des charges. L'arsenal réglementaire permet normalement de respecter le b.a.-ba du bien-être de l'animal. D'autres démarches peuvent exister : le plein air, la paille, etc., mais c'est de la segmentation.

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