Intervention de Hervé Pellois

Réunion du 26 mai 2016 à 9h00
Commission d'enquête sur les conditions d'abattage des animaux de boucherie dans les abattoirs français

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Pellois :

Beaucoup a déjà été dit.

Pourrait-on connaître le pourcentage de personnes qui suivent des formations ? Les travailleurs intérimaires, les travailleurs détachés, les employés en contrat à durée déterminée qui travaillent dans vos entreprises suivent-ils une formation ? J'ai entendu dire que des salariés refusaient la formation, estimant qu'ils n'en avaient pas besoin. Existe-t-il vraiment une formation, suffisamment intensive, dans les abattoirs ?

Nous le savons, nous avons besoin des petits abattoirs qui sont souvent polyvalents. Mais ceux-ci rencontrent beaucoup de difficultés à recruter du personnel du jour au lendemain pour assurer des remplacements, en cas d'épisode de grippe par exemple. Existe-t-il des solutions pour remédier à ce problème ?

Bien qu'ayant déjà visité des abattoirs, je dois dire que j'ai toujours du mal à différencier un animal bien étourdi de celui qui ne l'est pas. Ce n'est pas évident… Avez-vous des méthodes qui vous permettent de vous assurer que l'animal est bien étourdi ?

Dans l'industrie automobile, les postes de travail ont énormément évolué de même que la conception des outils, ce qui n'est pas le cas dans les chaînes d'abattoirs. Le modèle que j'ai connu il y a quarante ans dans les chaînes d'abattoirs perdure encore presque toujours, à l'exception de la fente de la carcasse qui est désormais mécanisée. Connaissez-vous des outils innovants, en Europe ou en France ? Des recherches sont-elles en cours pour rendre le travail moins difficile ? Il faut certainement faire évoluer les choses en matière d'ergonomie.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion