Intervention de Jean Lassalle

Séance en hémicycle du 7 juin 2016 à 15h00
Transparence lutte contre la corruption et modernisation de la vie économique — Article 6 c

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Lassalle :

Je me réjouis que nous soyons en train de travailler sur un tel texte, même si c’est un peu tard pour certains. Je me réjouis aussi d’apprendre qu’Antoine Deltour a rejoint vos services, monsieur le ministre. C’est une bonne nouvelle.

De manière générale, ce que nous faisons pour protéger les lanceurs d’alerte va dans le bon sens. Cela étant, n’est-ce pas nous donner bonne conscience, dans le monde ultra-financiarisé dans lequel nous évoluons, où le pouvoir politique s’est tellement affaissé ? Mais que peut-on réellement faire, lorsque siège à la tête de la Commission européenne l’ancien Premier ministre du Luxembourg, M. Juncker ? Il en aurait fallu, des lanceurs d’alerte, pour déplorer ce qu’a pu faire parfois M. Juncker !

Raisonnons par l’absurde, tandis que nous réfléchissons ensemble à l’occasion de l’examen de ce texte. Que se passerait-il si un lanceur d’alerte affirmait avoir détecté un groupe travaillant sur le TAFTA, auquel le gouvernement français est officiellement opposé ? Quelle suite faudrait-il donner à une telle alerte ?

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