Intervention de Michel Liebgott

Réunion du 8 juin 2016 à 9h30
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Liebgott :

Je me félicite que le Premier ministre Manuel Valls ait commandé ce rapport et que notre collègue du groupe Socialiste, écologiste et républicain défende ces propositions – c'est une fierté, d'autres ne l'ont pas fait. Je signale néanmoins que Frédéric Lefebvre, député du groupe Les Républicains, a déclaré que la mise en oeuvre d'un revenu universel serait la preuve d'un « pays ouvert et conquérant » et permettrait de « sortir de la paperasse qui empêche ceux qui en ont le plus besoin de toucher le RSA ». Il n'y a pas que ceux qui abusent du système : il y a aussi des gens qui n'y accèdent jamais, faute de connaître les procédures – le non-recours est une question importante que nous devons traiter. Du reste, je note dans le propos d'Arnaud Richard la possibilité d'une ouverture ; il a évoqué plusieurs pays, auxquels on pourrait ajouter le Québec et l'Ontario. Il ne s'agit donc pas d'un sujet franco-français, mais d'un sujet européen, voire mondial.

Le montant est un point qui fait débat. Mais les 400 euros auxquels s'ajoute un complément de 100 ou de 400 euros constituent une bonne réponse.

Le processus de décision est également un point central. Qui pourrait décider, compte tenu de la multiplicité des décideurs actuellement ?

Enfin, j'insisterai sur les politiques d'insertion. En la matière, quels seront les interlocuteurs des bénéficiaires ? Sur le terrain, les problèmes sont importants. Dans ma communauté d'agglomération, qui compte 70 000 habitants, 21 000 salariés et 8 000 demandeurs d'emploi, les entreprises cherchent à recruter, mais ne trouvent pas de candidats.

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