Intervention de Joëlle Huillier

Séance en hémicycle du 15 juin 2016 à 15h00
Questions au gouvernement — Loi d'adaptation de la société au vieillissement

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoëlle Huillier :

Madame la secrétaire d’État chargée des personnes âgées et de l’autonomie, notre pays est engagé dans la révolution de l’âge : alors que les personnes âgées de soixante ans et plus sont aujourd’hui quinze millions, elles devraient être vingt millions en 2030 et près de vingt-quatre millions en 2060. C’est une chance pour les Français, qui vivent plus longtemps, mais c’est aussi une chance pour la France, qui trouve là de nouveaux moteurs de croissance et de création d’emplois.

Il s’agit aussi d’un défi majeur pour notre société qui doit s’adapter pour permettre à tous de profiter dans les meilleures conditions de ce formidable progrès et qui doit accompagner celles et ceux pour lesquels l’âge signifie aussi une perte d’autonomie.

Le Président de la République, François Hollande, avait promis une grande loi d’adaptation de la société au vieillissement. Nous l’avons adoptée en décembre dernier et elle est en vigueur depuis le début de l’année. L’engagement – un de plus – est tenu !

Cette loi permet d’abord d’anticiper, de prévenir et de retarder au maximum la perte d’autonomie grâce à un meilleur repérage des situations de fragilités – malnutrition, chutes, usage excessif de médicaments – et à la lutte contre l’isolement des personnes âgées.

Elle prévoit également d’adapter l’ensemble des politiques publiques aux besoins de la personne âgée en matière de transports, d’urbanisme ou de logement. Parce que les Français souhaitent vivre chez eux le plus longtemps possible, elle prévoit l’adaptation de 80 000 logements pendant le quinquennat. Pouvez-vous nous dire ce qu’il en est concrètement aujourd’hui ?

Enfin, elle renforce l’accompagnement des personnes âgées et de leurs familles grâce à une réforme de l’allocation personnalisée d’autonomie, l’APA, qui permet de financer davantage d’heures d’aides à domicile, de réduire le reste à charge mais aussi d’instaurer une aide au répit pour quatre millions de proches aidants, qui pourront ainsi « souffler » sans aucune rupture de prise en charge.

Madame la secrétaire d’État, vous avez présenté ce matin en conseil des ministres un premier bilan de la mise en oeuvre de cette belle loi de société. Pouvez-vous nous donner des précisions sur les résultats déjà obtenus ?

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