Surtout à cause des conditions sanitaires. Mais, lorsque celles-ci ne sont pas à la hauteur, on trouve bien souvent aussi de la souffrance animale. Les conditions de déchargement des camions et d'accès de l'animal à la chaîne d'abattage sont souvent déplorables. Même si le personnel est formé et précautionneux, ses conditions de travail ne sont pas faciles. Conduire un animal n'est pas une tâche aisée. Il ne doit pas pouvoir se sauver. S'il n'y a pas de quai de chargement, il faut que l'animal saute. Mais il risque de tomber, de glisser, de se casser une patte. Même dans un outil comme celui de Feignies, où l'on a tout prévu, on rencontre des problèmes au moins une fois par jour. Entre parenthèses, l'installation des caméras ne serait pas facile, car il faut imaginer un système de plateau pour aller récupérer un animal. Mais, pour récupérer un animal dans un couloir d'accès, il faut un palan. Parfois, cela tourne presque au gag, mais c'est un gag dangereux. Nous sommes confrontés à des problèmes difficiles.