Intervention de Michèle Bonneton

Réunion du 22 juin 2016 à 9h30
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Bonneton :

Je tiens à vous remercier, Monsieur le président, pour la qualité et la rigueur du travail mené par l'ASN. Nous avons bien entendu que vous manquiez de moyens. Je m'associe à la question de M. André Chassaigne à ce propos.

Les anomalies relevées sur différents éléments du futur EPR de Flamanville – cuve, couvercle – ont conduit l'ASN à vérifier l'ensemble des données d'AREVA. À cette occasion, vous avez relevé qu'au moins 400 des 10 000 documents contrôlés comportaient des défauts. Si vous disposez aujourd'hui d'éléments qui vous permettent de le dire, à quelle échéance serez-vous en mesure de déterminer la réalité de la situation ? Dans un tel cas de figure, ne devrait-on pas mettre en oeuvre un principe de précaution maximale ? Qu'envisagez-vous ?

Compte tenu du coût annoncé pour la prolongation du fonctionnement de la centrale de Fessenheim – de l'ordre de 6 milliards d'euros –, ne serait-il pas plus raisonnable d'envisager sa fermeture dans un avenir proche, voire très proche ? Que pensez-vous de la situation de la centrale du Bugey, qui date de la même époque ?

L'usine de Romans-sur-Isère, située à proximité de ma circonscription, a été placée sous surveillance renforcée. Pouvez-vous nous en dire davantage à ce sujet ?

Où en sont les études pour le projet Cigéo ? À défaut d'une sécurité totale, qui semble bien illusoire, comment les possibilités techniques pourront-elles assurer la sécurité maximale ? Qu'entend-on par « sécurité maximale » ? Quels en sont les critères ? Peut-on faire en sorte, d'une part, qu'il n'y ait aucune fuite dans les décennies, les siècles, voire les millénaires à venir et, d'autre part, que l'on puisse aller voir ce qui se passe pendant cette même durée ?

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