Intervention de Julie Mayot

Réunion du 15 juin 2016 à 16h30
Commission d'enquête sur les conditions d'abattage des animaux de boucherie dans les abattoirs français

Julie Mayot, responsable technique et réglementaire de la Fédération des industries avicoles, FIA :

Les fédérations professionnelles préconisent dans leurs recommandations de bonnes pratiques d'utiliser pour l'électronarcose une eau qui soit la plus propre possible – il y a en la matière une obligation de résultat – afin d'assurer une meilleure conductivité. Cela se fait par changement complet de l'eau, mais je ne crois pas que cela se fasse pour chaque lot, ou par aspersion continue, ce qui assure un renouvellement permanent.

Il existe un RPA dans tous les outils qui abattent plus de 150 000 volailles par an, soit quasiment toutes les structures françaises. Une formation « opérateur protection animal » est assurée pour tous les opérateurs qui manipulent des volailles vivantes, quelles que soient les structures dans lesquelles ils travaillent.

Lors d'une commission technique, la semaine dernière, des responsables protection animale ont éclaté de rire lorsque je leur ai demandé s'ils risquaient une sanction dans leur entreprise au cas où ils dénonceraient de mauvaises pratiques. Tous ont répondu qu'ils seraient sanctionnés s'ils ne faisaient pas le signalement, qu'ils sont obligés de le faire, que c'est leur travail : leur fiche de poste leur impose de former les salariés, de surveiller, de dénoncer et d'apporter les actions correctives lorsqu'elles sont nécessaires.

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