Intervention de Paul Hébert

Réunion du 22 juin 2016 à 18h15
Commission d'enquête sur les conditions d'abattage des animaux de boucherie dans les abattoirs français

Paul Hébert, directeur adjoint à la direction de la conformité de la Commission nationale de l'informatique et des libertés, CNIL :

La réponse n'est pas facile… La CNIL, je l'ai dit, reçoit des plaintes. La vidéo peut être une forme de pression sur les salariés. Autrement dit, ce n'est pas un procédé ordinaire, même s'il se banalise : il faut être très attentif aux modalités concrètes de sa mise en oeuvre. Se pose également la question de son efficacité réelle : la CNIL est mal placée pour y répondre, d'autant qu'il existe très peu d'études poussées sur le sujet, y compris sur ce qui touche à la vidéoprotection installée sur la voie publique et à ses effets sur la délinquance. Ce n'est sans doute pas la solution miracle ; il faut en tout cas que cela se fasse dans le cadre de la loi. Cela se justifie à mon avis bien plus dans le cadre d'un contrôle administratif, mais prenons garde tout de même aux dérives possibles, aux fuites d'images, aux détournements.

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