Intervention de Patrick Kanner

Séance en hémicycle du 30 juin 2016 à 9h30
Égalité et citoyenneté — Après l'article 14

Patrick Kanner, ministre de la ville, de la jeunesse et des sports :

Ces amendements sont juridiquement satisfaits : quel que soit l’établissement inspecté, le refus, par un enseignant, de parler en français à un inspecteur est assimilable à une obstruction à l’inspection, délit visé l’article L. 241-5 du code de l’éducation. Bref, toute inspection doit se faire en français, et le dialogue doit être total à cette occasion. Avis défavorable.

1 commentaire :

Le 06/07/2016 à 13:57, laïc a dit :

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"Bref, toute inspection doit se faire en français, et le dialogue doit être total à cette occasion. "

M. Kanner est bien naïf de croire que, lors de ces échanges "totaux", les radicalisés vont présenter le vrai contenu de leur enseignement. Que le dialogue soit en français ou dans une autre langue, le mensonge reste le mensonge, peu importe la langue employée. Si les inspecteurs veulent réellement inspecter l'enseignement des écoles hors contrats, ils doivent assister à tous les enseignements, qu'ils doivent comprendre dans leur totalité, et qui doivent donc être faits en français, sauf dérogation spéciale et justifiée.

Mais même là encore il sera facile aux radicalisés de faire un enseignement conforme à l'attente des inspecteurs tant qu'ils seront là, et de reprendre ensuite leurs cours au contenu anti-républicain dès qu'ils seront repartis.

La seule bonne solution est donc d'interdire d'emblée tout enseignement pouvant amener à une radicalisation des élèves.

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