Intervention de Frédérique Massat

Réunion du 28 juin 2016 à 17h45
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédérique Massat, présidente :

Mes chers collègues, nous avons le plaisir d'accueillir, pour la deuxième fois depuis le début de l'année, M. Thierry Mandon, secrétaire d'État chargé de l'enseignement supérieur et de la recherche. Nous serons sans doute amenés à le revoir lors de l'examen du projet de loi de finances pour 2017.

L'audition d'aujourd'hui était prévue de longue date et elle pourra vous donner l'occasion, Monsieur le secrétaire d'État, de vous exprimer sur l'épisode des coupes budgétaires un temps annoncées, comme sur d'autres sujets.

Le 8 juin, dernier, des mesures visant à accélérer la valorisation de la recherche publique française dans l'économie et les entreprises ont été présentées ; il s'agirait notamment de créer de nouvelles structures rapprochant entreprises et chercheurs. Pourrez-vous, Monsieur le secrétaire d'État, nous en dire un peu plus sur cette nouvelle stratégie d'innovation ?

Les auditions menées par notre commission lui ont permis de constater que le crédit d'impôt recherche (CIR) était un dispositif fort prisé. Sans anticiper sur les débats budgétaires qui auront lieu plus tard, pouvez-vous nous éclairer sur son avenir ?

Nous avions évoqué le troisième programme d'investissements d'avenir (PIA 3). Aujourd'hui, les choses se précisent : 5,9 milliards d'euros bénéficieront à l'enseignement, à la recherche, à la valorisation ; 4,1 milliards d'euros seront mobilisés en faveur de l'innovation des entreprises, notamment l'internet des objets. La mission sur les objets connectés constituée au sein de cette commission rendra ses travaux probablement à la rentrée. Nous sommes donc également compétents sur ces questions, et nous souhaitons y travailler avec le Gouvernement, notamment en lien avec le projet « Industrie du futur ». Nous souhaiterions donc vous entendre sur le PIA 3.

Enfin, quelles peuvent être les conséquences du « Brexit » pour la recherche française et européenne ? L'Europe a connu de grandes réussites, avec Airbus, avec Ariane, et sur tant de sujets. Qu'en est-il de l'avenir ? Même si nous ne pouvons avoir de certitudes, nous pouvons en débattre. En ce qui concerne plus spécifiquement le programme Erasmus, comment rassurer ? Notre rôle n'est effectivement pas de tenir des discours anxiogènes. Vous êtes le premier membre du Gouvernement qui s'exprime devant notre commission depuis le référendum britannique. Nous en profitons donc pour vous interroger sur ces sujets qui vous passionnent aussi et qui ont toute l'attention du Gouvernement.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion