Intervention de Gilbert Le Bris

Séance en hémicycle du 6 juillet 2016 à 15h00
Questions au gouvernement — Sommet de l'otan à varsovie

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilbert Le Bris :

Monsieur le ministre de la défense, il y a trois semaines, vous étiez à Bruxelles pour une réunion des ministres de la défense des pays de l’OTAN.

Il y a deux semaines, le Royaume-Uni décidait de quitter l’Union européenne, mais pas l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord.

À la fin de cette semaine se tiendra à Varsovie un sommet des chefs d’État des pays membres de l’Alliance.

Dans ce contexte très changeant, la France ne manquera pas d’être concernée, elle qui a des soldats en Afrique et au Moyen-Orient qui assurent sa sécurité mais aussi celle de l’Europe contre le terrorisme – preuve s’il en faut que nous assumons en première ligne notre rôle dans la sécurité collective.

La France joue un rôle éminent dans l’OTAN, comme Philippe Vitel et moi-même l’avons montré dans un récent rapport, et comme le sait notre délégation à l’Assemblée parlementaire de l’OTAN.

Le sommet de Varsovie, dans un lieu symbolique appelant davantage à de la réserve qu’à de la suffisance, verra les chefs d’État s’interroger sur la nouvelle donne sécuritaire et sur les moyens de faire face à la menace, qu’ils viennent du flanc sud ou du flanc est.

Concernant le flanc est et la Russie, il faut avoir une attitude de fermeté sur nos valeurs mais aussi d’ouverture au dialogue.

Concernant le sud, l’OTAN pourrait être mobilisée sur un concept dont la définition reste à élaborer, qui serait celui de projection de stabilité.

Monsieur le ministre, merci de préciser à la représentation nationale quelles seront les priorités de la France pour le sommet de Varsovie, qu’il s’agisse de la réassurance à l’est ou de la complémentarité au sud, pour nous aider dans nos actions.

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