Les amendements de Jacques Myard pour ce dossier

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Un débat d'orientation budgétaire, vous le savez, monsieur le ministre, est l'occasion d'essayer de sortir de la comptabilité stricto sensu, pour tenter d'avoir davantage en tête l'économie politique. Ce soir, mesdames et messieurs les socialistes, vous allez entrer dans l'histoire en tant que doubles champions : champions des oxymores c'est...

Naturellement, lorsque vous ramenez la retraite à soixante ans pour les personnes ayant travaillé dès dix-huit ans, vous oubliez de dire que tous les cotisants, aujourd'hui salariés, paieront 7 % de cotisations sociales supplémentaires et que, bien sûr, ils vous en rendront grâce ! La suppression des recettes, notamment celles de la TVA, cela ...

est un impôt intelligent qui permet de sanctionner les importations, y compris le tourisme, comme l'a souligné Gilles Carrez. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.)

Vous devriez vous souvenir de ce qui s'est passé lorsque M. Rocard a créé la CSG, critiquée à l'époque sur les bancs de la droite, et que celle-ci s'est bien gardée, une fois revenue au pouvoir, de supprimer ! (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)

Faites de même pour la TVA sociale ! Soyez donc réalistes, et regardez combien représentera 1,6 point de plus, alors que vous cherchez 12 milliards pour la sécurité sociale, que vous voulez répercuter sur les cotisations des salariés. De grâce, regardez la réalité en face ! (Applaudissements sur de nombreux bancs du groupe UMP.)

Quant à la suppression de la défiscalisation des heures supplémentaires, vous vous en expliquerez avec les salariés, mesdames et messieurs de la gauche ! Croyez-moi : ils ont déjà compris, et ne feront pas deux fois la même erreur en vous accordant une confiance imméritée !

Telle est la réalité ! Libre à vous de la nier ! Même si mes camarades de droite me disent qu'ils ne sont pas toujours d'accord avec moi, je considère qu'il y a un véritable déni de réalité : votre politique s'inscrit dans un système aujourd'hui agonisant.

Écoutez un instant au lieu de vociférer, car vous ne serez pas déçus ! (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)

Il est clair que nous parlons, aujourd'hui, du problème de la zone euro, problème auquel vous avez concouru, et qui dépasse largement les cinq dernières années. Regardons les réalités en face. La politique conduite par Francfort et par Bruxelles confond la cause la perte de compétitivité des États de la zone euro, étranglés par une monnaie su...

Mon oeil ! Cela n'a rien à voir ! C'est la conséquence d'un système structurel que vous avez voulu et que vous êtes incapables de reconnaître comme étant en faillite ! Telle est la réalité ! (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.)

Je vous rappellerai aujourd'hui, comme me le disait M. Gallois, que, lorsque l'euro prend 10 centimes par rapport au dollar, ce sont 952 millions d'euros de résultat net qui lui échappent. C'est la réalité ! Si les exportations françaises sont passées de 5,6 % à 3,4 % de l'ensemble des exportations mondiales, c'est parce que cette monnaie a étr...

Essayez de réfléchir au lieu de penser avec des slogans ! (Mêmes mouvements.) L'euro a commencé par être un anesthésiant.

Il a permis aux banques allemandes et françaises de financer des bulles, notamment en Espagne ou en Grèce. La réalité est apparue au moment de la crise de la titrisation. Voilà pourquoi conduire aujourd'hui une telle politique sous les auspices de la Commission nous mènera tout droit à la récession. C'est une évidence ! Il y aurait une possibi...

On nous propose le fédéralisme intégrationniste, c'est-à-dire l'union bancaire, une usine à gaz, qui pose un problème réel au Parlement, puisque cela revient tout simplement à démissionner et à confier aux technocrates de Bruxelles le soin d'arrêter le budget ! C'est, pour moi, inacceptable, mais surtout inopérant ! Avec l'union bancaire, vous ...

La réalité, c'est que cette union monétaire est déjà en train de se transformer en ce que nous appelons une union de transfert. Si vous ne savez pas ce qu'est une union de transfert, dites aux Français qu'il y a aujourd'hui dans la dette française pratiquement 100 milliards d'euros de dettes contractées du fait de la Grèce, du Portugal et de l'...

C'est parce que vous faites ce déni de réalité, s'agissant d'un système malheureusement devenu obsolète et inadéquat, qu'il vous reste l'utopie ! Un jour, vous pourrez dire : « L'euro m'a tué », mais ce sera trop tard ! (Applaudissements sur de nombreux bancs du groupe UMP.)