Les amendements de Jacques Myard pour ce dossier

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Monsieur le président, monsieur le ministre délégué, chers collègues, je ne peux m'empêcher de commencer par saluer la souplesse et la virtuosité du ballet du Gouvernement et du parti socialiste, qui, sur ce traité, multiplient les entrechats et les doubles sauts périlleux.

Je vous salue, artistes de gauche, qui faites preuve d'une science consommée de la dialectique des contradictions : un cas d'école qui restera dans l'histoire. Chapeau bas pour le trapèze, mesdames et messieurs les contorsionnistes de gauche ! (Rires.)

Ce que je vais vous dire droit dans les yeux, monsieur le ministre délégué, je l'aurais dit quel que fût le gouvernement, et personne ne pourra me le reprocher. Bien sûr, comme vous, je souhaite que nous puissions réduire nos déficits, mais ce n'est pas de la manière que vous proposez que nous y parviendrons. Ce traité, monsieur le ministre, ...

Oui, du spectacle ! Et c'est vous qui serez bien triste ! Ce qui est clair, c'est que l'on n'en restera pas aux aspects théoriques. Messieurs du parti communiste, justement, que direz-vous quand on vous imposera de réduire le ticket modérateur de la sécurité sociale, de couper les aides à la culture ou le budget de la défense nationale ? Ce jou...

C'est ce que vous réserve le texte ! Nous sommes aujourd'hui dans une démocratie dégénérée. Vous pourrez, comme Paul Valéry à propos de la civilisation, dire de la démocratie : « Nous autres, démocraties, nous savons maintenant que nous sommes mortelles », car c'est vous qui êtes en train de la tuer ! Je souhaiterais citer encore une phrase de...

La voici : « Tout régime politique change à partir de l'élément même qui détient les charges de direction, lorsqu'en lui se produit une discorde. » Une discorde, c'est-à-dire la dégénérescence que vous êtes en train d'accepter ! Vous êtes en train de tuer la démocratie : Platon l'avait dit, et vous, vous le faites. Ce traité est également inopé...

Écoutez plutôt : « L'économie appartient par essence au domaine du vivant. Elle n'échappe pas au mouvement continu de l'évolution. Sans cesse, l'environnement économique d'une nation bouge, et tout l'art de la politique économique est de savoir s'adapter à cet environnement indéfiniment changeant. » S'agissant maintenant du déficit structurel,...