Les amendements de Jean-Christophe Cambadélis pour ce dossier

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Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, mesdames et messieurs les ministres, chers collègues, si vous le permettez, je tiendrai un propos liminaire avant d’aborder le débat qui nous rassemble aujourd’hui. Un propos personnel, mais partagé sans doute par beaucoup. Monsieur le Premier ministre, vous avez la chance rare, produit de vo...

Cela tient tout autant à votre caractère qu’à vos compétences, à votre discours qu’à votre parcours. Durant ce quinquennat, vous avez mis votre efficacité au service de la France. Avant de devenir Premier ministre, vous avez été de nombreuses fois en première ligne. En première ligne pour réorienter l’Europe, en tant que ministre des affaires e...

Le choix s’est imposé naturellement de faire appel à vous pour succéder à Jean-Marc Ayrault et à Manuel Valls. Servir l’intérêt général, avec écoute et discernement : voilà la formule qui résume ce que vous incarnez et qui fonde le respect que vous inspirez.

Certains disent que vous n’aurez pas le temps de gouverner. C’est mal connaître les devoirs que votre fonction impose et les pouvoirs qu’elle met à la disposition de la volonté. Vous avez cinq mois devant vous, monsieur le Premier ministre. L’histoire a montré qu’en peu de temps, on pouvait faire de grandes choses : il n’aura fallu qu’onze mois...

Puisque nous évoquons les événements du Levant, il nous faut parler d’une situation plus que dramatique, d’une situation humanitaire qui interpelle le sens même de notre commune humanité. Permettez-moi, monsieur le Premier ministre, d’appeler solennellement la France à redoubler d’efforts pour sauver la population civile d’Alep. Il faut mettre ...

Permettez-moi ici de rendre hommage au chef de l’État. Il faut aimer la France par-dessus tout, il faut être doté d’une force morale sans commune mesure pour prendre la décision qu’il a prise. Oui, François Hollande a sacrifié son destin personnel sur l’autel du redressement de la France.

Dans notre pays, les inégalités diminuent. Le niveau de vie de nos compatriotes les plus modestes est en progression. C’est un renversement complet par rapport à la décennie précédente : entre 2002 et 2012, leur revenu baissait, alors que celui des plus aisés augmentait. Dans notre pays, on a créé à nouveau des emplois – 170 000 de plus dans l...

Dans notre pays, on est désormais à l’abri des caprices du marché. La dette de l’État est maîtrisée. En 2017, le déficit public sera stabilisé à 3 %.

Du jamais vu depuis 2001 ! La France a retrouvé sa souveraineté. Dans notre pays, on n’a jamais été aussi bien protégé par l’assurance maladie : 95 % des Français peuvent désormais bénéficier d’une complémentaire santé.

On le sera toujours à l’avenir : les comptes du régime général de la Sécurité sociale seront quasiment à l’équilibre l’an prochain. Du jamais vu depuis 2001 !

Vous aurez, monsieur le Premier ministre, les moyens de poursuivre cette politique. Le budget pour 2017, que nous allons bientôt adopter, s’y inscrit tout naturellement. C’est un budget ambitieux qui permet de soutenir le redressement. Nos priorités sont financées : plus 2 milliards d’euros pour l’éducation, plus 2 milliards pour le travail et ...

Force est de reconnaître, une fois de plus, que non seulement la gauche est légitime, mais qu’en plus elle est efficace. Sur ces mêmes bancs, on s’empressera de dire que la gauche n’y est bien entendu pour rien ! On invoquera doctement les miracles du marché. L’honnêteté commande de reconnaître que la situation économique mondiale, et notammen...

Mais l’honnêteté commande aussi de reconnaître le chemin qui a été parcouru. Avec le concours de la majorité, sous la conduite du Président de la République, les gouvernements de Jean-Marc Ayrault et de Manuel Valls ont beaucoup agi pour protéger et progresser. Oui, l’honnêteté commande de reconnaître que nos résultats sont contrastés,…

…que les chiffres ne rendent jamais compte des expériences vécues, des situations de chômage et de précarité que beaucoup de nos concitoyens ont encore à subir. Il reste du chemin à parcourir. Mais l’honnêteté commande aussi de rappeler ce que la droite nous a légué après dix ans de pouvoir. Un déficit public abyssal. Un déficit commercial abys...

Un déficit de modernisation de l’appareil productif abyssal. Un déficit de la Sécurité sociale abyssal.

Sans notre politique économique, les entreprises n’auraient pas retrouvé les marges de manoeuvre dont elles avaient besoin pour innover, exporter, embaucher et parfois, même si c’est très insuffisant, redistribuer. Grâce au CICE et au pacte de responsabilité, avec un accompagnement de qualité à l’international, avec une politique industrielle m...

C’est la gauche qui a rendu notre politique familiale plus juste et fait du sort des familles monoparentales un sujet de préoccupation majeure en adoptant, par exemple, la garantie contre les impayés de pension alimentaire. C’est la gauche qui a mis en place les droits rechargeables à l’assurance chômage, la retraite à 60 ans pour les carrières...

Sans notre politique éducative, les inégalités sociales auraient continué de peser sur les résultats scolaires de nos enfants, à un niveau quasiment inégalé en Europe. C’est la gauche qui a inversé la tendance en créant 60 000 postes dans l’éducation pour remettre des professeurs dans les classes et les former convenablement à leur métier. C’es...

C’est la gauche qui a mis en place quatre-vingts zones de sécurité prioritaires, adopté trois lois de lutte contre le terrorisme, réformé le renseignement, le tout sans jamais remettre en cause l’État de droit. À ce titre, le Gouvernement a décidé d’avancer sur le sujet sensible mais essentiel de la légitime défense des forces de l’ordre. Un p...