Les amendements de Jean-Jacques Candelier pour ce dossier

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Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, messieurs les ministres, mesdames les présidentes de commission, chers collègues, j'ouvre le feu (Exclamations sur les bancs du groupe UMP)

après vous avoir écouté avec beaucoup d'attention, monsieur le Premier ministre. Les députés communistes et du Front de gauche ont répondu à l'appel du peuple malien. Nous avons soutenu le principe d'une intervention militaire au Mali, menée à la demande de l'État malien, avec le soutien de la communauté internationale. La guerre est l'ultim...

Qu'est-ce que cela signifie ? Nous craignons fort que, même avec un mandat de l'ONU, l'installation d'une force parallèle aux Casques bleus marquerait l'impuissance des Nations unies à régler de manière collective les problèmes du monde. Le Mali n'est pas l'affaire de la France, même si, en tant qu'ancienne puissance coloniale, nous avons une ...

Nous l'avons dit : le terrorisme, l'islamisme, le fanatisme prospèrent largement sur la misère humaine. Par conséquent, la réponse militaire ne suffit pas et ne peut-être que passagère. Le recours à la force armée signe toujours l'échec du politique. Pour le Mali, c'est l'échec de certaines pratiques néocoloniales, qui s'accommodent de l'aband...

Notre ligne de conduite doit être de permettre au peuple malien d'exercer sa pleine souveraineté. Quant au développement, nous ne sommes pas complètement dupes des motifs qui guident et continueront à guider les États. Nous connaissons l'importance des enjeux sur les ressources naturelles du Mali et aussi, plus largement, d'Afrique. Notre opti...

Dans un souci de transparence et d'efficacité, nous pourrions commencer par supprimer de la comptabilisation de l'AFD les dépenses non liées aux activités de développement qui gonflent artificiellement les budgets, et envisager une taxe sur les transactions financières génératrice de moyens répondant aux besoins, afin de briser la spirale infer...

Vous l'avez compris, nous souhaitons que notre contribution soit apportée dans le seul cadre de la future force qui sera mise en place sous l'égide de l'ONU. Les événements survenus en Côte d'Ivoire et l'ingérence de l'armée française doivent servir de leçon. L'opération Serval ne doit pas devenir une opération Licorne bis !

Je conclurai mon intervention, monsieur le Premier ministre, en vous faisant part de ma stupéfaction d'avoir pris connaissance de l'interdiction de séjour prise à l'encontre d'Aminata Traoré, militante altermondialiste et ancienne ministre de la culture du Mali. Une telle décision nous éloigne des belles intentions démocratiques affichées à Bam...