Les amendements de Jean-Louis Destans pour ce dossier

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Monsieur le président, monsieur le ministre, madame la présidente de la commission des affaires étrangères, madame la présidente de la commission des affaires européennes, mes chers collègues, nous sommes bien peu, ici, à nous satisfaire du visage actuel de l'Union européenne. Les raisons qu'invoquent les uns et les autres divergent sans doute,...

Le chômage atteint en Europe le niveau record de 11,4 %. « L'esprit européen avait disparu et les égoïsmes nationaux faisaient la loi », rappelait récemment Jacques Delors. Le grand mérite de l'action de la France depuis l'élection de François Hollande à la présidence de la République est de permettre l'inversion d'un cycle mortel pour notre éc...

Oui, l'Union européenne fait fausse route lorsqu'elle se soumet au court-termisme des marchés et qu'elle s'enferre, comme le fait la droite, dans des schémas libéraux caricaturaux, en perdant de vue les acquis civilisationnels, économiques et sociaux qui font justement la grandeur et la singularité du modèle européen.

Non, l'Union européenne n'est pas une entité hors sol, désincarnée, sur laquelle le politique et les peuples n'auraient pas de prise. L'Union européenne, c'est ce que 27 chefs d'État et de gouvernement en font. L'incapacité à faire face à la crise, à apporter des solutions pérennes, la difficulté à affirmer une solidarité : cela reste une respo...

et nous aurions voulu des mécanismes de solidarité plus clairs encore à l'égard des pays du Sud de l'Union européenne, aujourd'hui dans la tourmente. Nous nous interrogeons sur cette spirale de la dette et du remboursement. Mais des signes ont été donnés qui vont dans le bon sens, renforcés par la récente annonce de Mario Draghi, président de ...

Nous l'avons vu lorsque Barack Obama a insisté, dès le mois de mai, sur la nécessité de mettre l'accent sur la croissance en Europe ; nous l'avons vu dans le bras de fer entre la France et l'Allemagne avant le sommet du mois de juin : quelque chose de fort s'est joué. Il s'agit aujourd'hui de répondre aux enjeux de la crise économique, mais aus...

Ainsi, mes chers collègues, nous posons les premières pierres d'un nouveau projet européen qui ne se résume pas à une cure d'austérité. Nous avons réintroduit de la solidarité et tracé de nouvelles perspectives grâce à un pacte de croissance qui permettra de financer des projets d'avenir.

L'Europe peut et doit changer. En votant ce traité, nous apportons au Président de la République notre soutien volontaire dans cette entreprise essentielle et si difficile. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)